Historique :
Fonds de l’atelier de Nancy, n°1690 ;
Legs Emile Friant, 1932.
Expositions :
Nancy, 1988, p.68, n°62 repr.;
Nancy, 2016-2017, pp. 64-65, n°14c repr.
Bibliographie :
Peut-être, Alexandre, 1946, p. 10 ;
Goichon, 2002, p. 46, n°1 repr. ;
Claude, 2005, p. 21 repr. ;
Oeuvre(s) en rapport :
Deux études au fusain sur papier (Nancy, musée des Beaux-Arts, cabinet des arts graphiques, inv. 2006.0.9.(1004) et 2006.0.9.(761).
Notice :
Esquisse pour le tableau du concours du Prix de Rome de 1883, aujourd’hui non localisé.
En 1883, Friant était l’élève du peintre académique Alexandre Cabanel lorsqu’il concourut pour la première fois pour le Prix de Rome. Toutefois l’influence de son maître n’apparaît pas dans la technique de cette esquisse, plus proche stylistiquement d’Eugène Delacroix, très admiré par le premier maître de Friant, Théodore Devilly. La pose de l’ange dans Le sacrifice d’Isaac rappelle en effet celle de l’ange d’Héliodore chassé du temple, grande fresque peinte par Delacroix en 1861 pour la chapelle des Saints-Anges à l’église Saint-Sulpice, Paris.
Arsène Alexandre (op.cit.) mentionne une « scène biblique hardiment truellée » montrant l’influence de Rembrandt et Delacroix., qui a fait partie de la collection Corbin. Pourrait-il s’agir ce ce tableau ? A priori NON puisque le tableau n’a pas quitté la coll de Friant.
Sujet(s)/Thème(s) : Etude/Esquisse ; Nu masculin ; Religion ;