Historique :
Collection Constant Coquelin ;
Vente, collection Coquelin, galerie Georges Petit, Paris, 27 mai 1893, n°34 ;
Vente, collection C. Coquelin, galerie Georges Petit, Paris, 9 juin 1906, n°45 ;
Vente, hôtel Drouot (Daguerre), Paris, 24 mai 2022, n°63 (adj. 25 000€) ;
Expositions :
Paris, 1889 (i), n°108 ;
Bibliographie :
Cat. exp. Nancy, 1999, pp. 48, 135 ;
Claude, 2005, p. 100 ;
Cat. exp. Nancy, 2016-17, p. 188 ;
Oeuvre(s) en rapport :
Voir les n°0201-H, 0228-H, 0244-H, 0245-H, 0246-H ;
Notice :
A notre avis, Le mendiant et L’aveugle sont un seul et même tableau. En effet, L’aveugle appartenait à Constant Coquelin, comme en témoigne la lettre de Friant à Coquelin en date du 8 mai 1892, dans laquelle il promet à Coquelin de lui faire « les pendants des buveurs et de l’aveugle, toujours aux mêmes conditions d’ami » (cf. Claude op. cit.).
Le tableau est exposé en 1889 sous le titre L’aveugle, mais est rebaptisé Le mendiant dans les catalogues des deux ventes Coquelin, un mendiant étant peut-être considéré comme « plus vendeur » qu’un aveugle ! En tout état de cause, la description du tableau dans la vente de 1893 précise que ledit mendiant est un vieil aveugle. La description dans le catalogue de 1906, quoique plus longue, ne mentionne plus le handicap du mendiant : « A l’entrée d’une église, près d’un pilier dont la pierre est sculptée, un mendiant est assis. Il est vu de trois quart à gauche et sommeille, la tête protégée par un vieux capuchon. Près de lui son chien est assis. A gauche, par le porche ouvert, on aperçoit le sanctuaire dont les fenêtres en ogive sont garnies de vitraux, et, dans le sanctuaire, deux figures enveloppées d’ombre qui prient au pied de l’autel (vente 1906, op. cit.).
Le tableau est visible sur une photographie montrant Constant Coquelin assis dans son salon. voir l’ill.)
Sujet(s)/Thème(s) : Animaux ; Religion ;