Historique :
Collection Louis Corbin, Nancy ;
Vente, Collection de Monsieur L. C. (Corbin), hôtel Drouot, Paris, 19 et 20 octobre 1936, n°84, acquis par Jean-Louis Burtin ;
Collection Jean-Louis Burtin, Nancy ;
Famille du précédent, Nancy, jusqu’en 2018 ;
Vente, Sotheby’s, Paris, 21 juin 2018, n°147 (adj. 38 000€) ;
Expositions :
Nancy, 1988, pp. 20, 21, 26, 33, n°15 repr. ;
Nancy, 1993, p. 21, n°32 repr. ;
Vic-sur-Seille, 2006, p. 52, n°27 repr. ;
Bibliographie :
Claudel, 2001, p. 76 repr. ;
Claude, 2005, pp. 98 repr., pp. 100,102 ;
Cat. exp. Ornans, 2012, p. 107 repr. ;
Notice :
Le tableau est décrit et dessiné par Friant dans une lettre qu’il adresse à Coquelin l’aîné le 8 mai 1892. Il mentionne également le prix qu’il en demande : 2 000F.
En janvier 1892 Friant part pour ce qui sera son troisième et dernier séjour en Afrique du Nord. Il séjourne à Biskra en Algérie. Plus qu’au cours de ses précédents séjours, il est ébloui par la lumière et les couleurs, ce qui l’amène à peindre plusieurs tableaux d’une intense luminosité. La Fileuse d’El Kantara est l’une des plus fortes œuvres orientalistes de l’artiste. Réaliste, sans concession aucune à l’anecdote, ce tableau frappe par sa présence et par la poésie qui s’en dégage.
Sujet(s)/Thème(s) : Orientalisme ; Paysage ; Voyages ;
Lieux : Algérie ;