Historique :
Vente, New-Art Est-Ouest Auctions, Hong Kong, 24 novembre 2008, n°154 (adj. HK$ 160 000) ;
Vente, Sotheby’s, Londres, 3 juin 2009, n°159 (£ 22 500 F. I.) ;
Expositions :
Paris, SNBA, 1899, n°598 ;
Nancy, SLAA, 1899, n° ;
Bibliographie :
Boulay, 1899, p. 2941 ;
Hinzelin, 1899, pp.49-51 repr. ;
L. F., 1899 ;
Toussaint, 1910, pp. 413, 415 ;
Avril, 1923, p. 4 ;
Garçot, 1931, p. 77 ;
Cat. exp. Nancy, 1988, pp. 10, 26 ;
Cat. exp. Nancy, 1999, p. 150 ;
Claude, 2005, p. 120 (comme non localisé) ;
Cat. exp. Nancy, 2016-17, p. 14 repr., p. 191 ;
Oeuvre(s) en rapport :
N°0418-H et 0419-H ;
Verre gravé (coll. part.) ;
Notice :
Dans ce tableau, Friant associe réalisme et imagination, créant ainsi une œuvre étrange et ambiguë. Le ballon, fruit de la technologie moderne, dans la nacelle duquel on aperçoit un minuscule être humain, s’élève dans l’infini du ciel, au dessus de sombres nuages habités de femmes nues aux corps agités et ondulants, mus par le désir d’atteindre cet objet qui les domine. Friant semble vouloir à la fois montrer la maîtrise des éléments naturels par l’homme, et sa fragilité par rapport à leur immensité et leur puissance. Ce tableau, très personnel et empreint de spiritualité, reflète la force du courant symboliste qui, dépassant largement le milieu symboliste lui-même, influença les artistes dans les dernières années du XIXe siècle. les critiques de l’époque l’avaient d’ailleurs remarqué (cf. Boulay, 1899, op. cit.).
Passion de Friant pour l’aérospatiale.